Clandestin

Le bourgeon a éclos dans une pièce sombre Le jeu en vaut la peine, il faut pas que j'laisse tomber Perdu, psycho, caché dans l'ombre J'ai anéanti le mal, j'l'ai pas estompé J'suis le bourreau unique de mon histoire Souvenirs flous aux couleurs ambrées Malgré les discours et les mouchoirs J'ai pas hésité, j'dissous l'assemblée J'connais l'amour quand t'as peur d'être aimé Le vrai, le faux qui adule l'être aimé Celui qui arrive quand t'as pas demandé Et auquel tu t'accroches sans pouvoir t'en passer Sans avoir mon passé, elle a pigé Bientôt dix piges qu'on se connaît Mais dix piges c'est quoi quand la veste est tournée Hypocrisie criante, à peine dissimulée Une casquette, une capuche, des airpods, je m'en vais Démarche assurée, Deïdo m'tiens compagnie Prochain son qui arrive, c'est du Florent Pagny J'ai gardé pour moi ma liberté de penser Assassine d'un soir, tu m'as tout volé Consentant du crime, je dois l'avouer On part, j'ai plus peur de demain Maladie du clandestin, on écrira la fin Parmi mes souvenirs, trop de déchets freiner ma frénésie pour pas sombrer Plus de regrets qu'on en comptera Assommante harmonie a résonner,charmante symphonie qui fut jouée Autant de progrès qu'on en comptera Hé, j'prends du recul sur la situation Travaux d'Hercule en assimilation Mon destin bascule, j'fait des incantations dans l'espoir d'voir faner ces abominations Trop de projets, pour tant d'hésitations J'ai pas encore fini, pas de résignations Même deux genoux à terre, on va pas abdiquer quand les espoirs sont vains c'est la vaillance qui naît C'est la vaillance qui naît quand l'espoir est vain L'avenir on le sait on l'a dans nos mains, passé obsolète plus contemporain Je veux pas nous voir toucher le fond, non J'ai bientôt les réponses à mes questions On part, j'ai plus peur de demain Maladie du clandestin, on écrira la fin On part, j'ai plus peur de demain Maladie du clandestin, on écrira la fin