Ça rend beau le décor

Elle s'en bat les reins du buzz Mais j'sais qu'au fond d'elle, elle espère que je perce En a rien à foutre des autres meufs Mais a chaque soirée, elle m'en veux quand j'y reste Elle est comme moi, elle déteste les keufs Mais au moindre soucis, t'inquiètes elle les appelle Elle aimerait enfin être heureuse Mais des fois, elle s'demande si j'en vaux la peine Elle inhale la beuh pour être bien Me fais des reproches quand j'fume une cigarette Elle m'dit qu'sa vie touche à sa fin Mais d'un autre côté elle a peur qu'ça s'arrête Tard dans sa chambre elle est seule, elle a mal Accompagnée par les médocs qu'elle avale Sa situation est trop paradoxale Dès qu'j'éteins le feu, elle, elle ravive la flamme Se plaint du ciel, de la pluie Mais Paris lui manque dès qu'elle part a la mer Refuse une relation plate Mais lâche des menaces chaque fois qu'on s'fait la guerre Rêverait de quitter les cours, mais veut pas connaitre le smic et ses galères Sourit devant l'auditoire Dès qu'elle tourne le dos, ses yeux pleurent c'est la merde J'voulais parler de toi, pas parler de tes fautes J'voulais parler de moi, mais j'ai trop de défaut Même quand j'me tais, y'a toujours un écho Nos corps se connectent, nos cerveaux se déco Nan J'voulais parler de toi, pas parler de tes fautes Parler de moi, mais j'ai trop de défaut Même quand j'me tais, y'a toujours un écho Nan Nos corps se connectent, nos cerveaux se déco Viens on s'en sort, ça rend beau le décor C'est pas des goutes, ce qu'il pleut, c'est des cordes Nan J'voulais parler de toi, pas parler de tes fautes Parler de moi, mais j'ai trop de défaut Même quand j'me tais, y'a toujours un écho Nan Nos corps se connectent, nos cerveaux se déco Viens on s'en sort, ça rend beau le décor C'est pas des goutes, ce qu'il pleut, c'est des cordes J'en ai rien à foutre de mon buzz Mais j'veux vivre de ça, donc ça revient au même en effet J'aime pas trop quand elle m'engueule Mais j'm'inspire que d'ça quand j'écris ou qu'j'essaie, donc c'est fait J'aime pas la savoir trop triste mais les fois où je déprime j'préfère qu'elle m'accompagne Si mes mots la rassurent, mes ceau-mors la condamnent Là j'ai rien à te dire, justement faut qu'on parle Paradoxe: j'pars en vrille J't'aperçois sans envie Viens on s'en sort seulement le temps d'un pli On s'inflige tant d'emprise J'veux rien entendre mais j'te jure, j'suis tout ouïe J'parlerai plus d'toi, c'est promis C'est peine perdue pourtant j'fais que courir Ma belle éteint la flemme, comme un con j'la ravive Viens on s'en sort de Paris On construit c'qui fera qu'la douleur nous fera rire C'est vrai qu'j'vois les choses en grand Mais j'préfère quand même quand on roule un p'tit teh J'ai très envie qu'on meurt ensemble Mais si c'est le cas, j'ai peur qu'ce soit l'enfer J'me demande quand est-c'qu'on y arrive J'ai comme l'impression qu'on traverse un désert Je souris sur la photo d'nous mais derrière l'écran j'ai trop l'seum c'est la merde Nan J'voulais parler de toi, pas parler de tes fautes Parler de moi, mais j'ai trop de défaut Même quand j'me tais, y'a toujours un écho Nan Nos corps se connectent, nos cerveaux se déco Viens on s'en sort, ça rend beau le décor C'est pas des goutes, ce qu'il pleut, c'est des cordes Nan J'voulais parler de toi, pas parler de tes fautes Parler de moi, mais j'ai trop de défaut Même quand j'me tais, y'a toujours un écho Nan Nos corps se connectent, nos cerveaux se déco Viens on s'en sort, ça rend beau le décor C'est pas des goutes, ce qu'il pleut, c'est des cordes