Déferlement (feat. Metso)

Un dilemme qui se présente à moi J'aperçois trois portes, mais je sais qu'y a qu'une issue Deux options conduisent droit vers le vide Et la solution ramène au début Je me surprends à douter, j'sais même plus ce que je préfère Entre recommencer à zéro Ou partir en enfer cramer dans braséro Pour laver mes péchés, expier mes affronts, honorer mon vécu Qu'on m'remémore en héros, que ma légende se perpétue Pourtant la partie de moi qui s'raccroche à la vie N'a clairement pas dit son dernier mot Jamais les anges lui pardonneraient Si elle baissait les bras Renonçait à s'acharner de tenter de me guider vers la lumière À la surface, les gens qui comptent sur moi sont nombreux Ils ont pu percevoir une aura singulière, Nichée en moi, puissance irrégulière Alors subitement, je m'élance vers la première porte Et j'y sens la délivrance entière Seul dans l'espace, les sens en renaissance, extase Défaire le monde, répéter l'idée fermement Dernier espoir, protégé par la trajectoire Refaire le monde, générer le déferlement Seul dans l'espace, les sens en renaissance, extase Défaire le monde, répéter l'idée fermement Dernier espoir, protégé par la trajectoire Refaire le monde, générer le déferlement P'tit cœur rempli d'amour dégouline J'ai vu le mal, l'emprise et le vice Depuis j'ai pris la fuite et tout glisse La vie reprend son cours et coulisse P'tit cœur rempli d'amour dégouline, s'épanche J'ai vu le mal, l'emprise et le vice s'étendre Depuis j'ai pris la fuite et tout glisse, étrange? La vie reprend son cours et coulisse Ça fait dix ans, au moins, que je me terre en paix M'en veux pas si j'en veux à la Terre entière Pleine conscience guidant mes pas pour ne pas déraper Innocent, je m'isole, je m'étale, mais de quoi j'ai l'air? Essoufflé au d'sus du vide, corps est éreinté J'dois tout faire pour fuir cette vie trop terre à terre Donc je cours et je cours comme un dératé Et je forge en silence force et caractère Je m'éloigne, comme un doux vent frais Exil, loin des courants d'air Les lois, paraissent outragées J'existe, en apesanteur L'instabilité règne, les lendemains s'effondrent Plus qu'un objectif, m'en extirper Je me nourris d'un rêve où lentement se font Les esquisses d'un chemin pour m'exfiltrer Un labyrinthe immense sous un orage qui gronde Je traverse l'étape finale, je me laisse glisser Inconscient, les nerfs qui lâchent, des frissons qui m'inondent Comme un sentiment vif inexpliqué J'aperçois, qu'au loin, une dalle luit sous la lumière Et je pars vers le vide, à pieds joints dans le vide Comme happé vers le vide, ouais, je pars vers le vide Seul dans l'espace, les sens en renaissance, extase Défaire le monde, répéter l'idée fermement Dernier espoir, protégé par la trajectoire Refaire le monde, générer le déferlement Seul dans l'espace, les sens en renaissance, extase Défaire le monde, répéter l'idée fermement Dernier espoir, protégé par la trajectoire Refaire le monde, générer le déferlement