PRMTH

C'est l'heure de faire le bilan Et tout compte fait j'aime pas compter Y'a que des pleurs à l'épilogue Des contes de fée qu'on se racontait Coincé dans l'entre-deux, Vivre en équipe ou tout seul J'ai confondu la trotteuse Avec l'aiguille d'une boussole Je sais que la famille s'inquiète Devant mon moral oscillant Mais aussi noir que s'habille un texte C'est rien comparé au silence J'attends la fin de l'hiver Et comme du froid qui enferme les fleurs Du moral bas qui enferme mes vers Que le printemps enfin me libère Je fais la sourde oreille A ceux qui spéculent sur demain Parce que je suis certain que d'une chose C'est d'être sûr de rien Mes week-ends durent un siècle Et mes années un quart d'heure Aujourd'hui je prie et je brûle un cierge Hier je vannais encore Dieu Envie de voir personne Mais les noms de docs s'empilant Dans le répertoire, je m'aperçois Que je suis qu'un paradoxe ambulant Heureux les simples d'esprit Vive les cerveaux lents Qu'on me laisse un peu d'espace Au bout du fil comme cerf-volant Parce que j'encaisse, je m'entête Je me goure et j'accélère Debout les tripes à l'air Je m'en fous, j'ai fait tout ce qu'il fallait Alors j'encaisse, je m'entête Je me goure et j'accélère Debout les tripes à l'air Bientôt sorti d'affaire Après des jours en thérapie On met un genou à terre, on prie Derrière la plume on taira plus Mon cœur, les doutes dont t'es rempli Chaque journée morose Heureusement, passe avec la nuit Hier je tournais en rond Aujourd'hui je valse avec l'ennui Rien dans cette vie n'est à moi C'est qu'un moment qu'on m'a prêté Vidé d'amour, évidemment Que les mots ne sont qu'un prétexte Tout se révèle trépidant Par les yeux de Don Quichotte Je suis dans le viseur de Cupidon Bras en croix, j'attends qu'il shoot Et si tu crois que c'est la guerre Alors t'as déjà perdu T'es comme parti défier la mer Sans savoir que l'amer tue Je suis simple comme Forrest Et je comprends pas les coups fourrés Mais chérie, même les bêtes féroces Ont besoin d'être réconfortées Même si j'accélère, je tournerai pas plus vite Autour du soleil Si on n'a que ces rêves, autant qu'on profite Encore du sommeil Alors j'encaisse, je m'entête Je me goure et j'accélère Debout les tripes à l'air Je m'en fous, j'ai fait tout ce qu'il fallait Alors j'encaisse, je m'entête Je me goure et j'accélère Debout les tripes à l'air Bientôt sorti d'affaire Il lâche des mots déconnectés Qui ont comme une odeur d'ivresse Mais il n'a ni queue ni tête Alors seul mon cœur dit vrai Novice comme aux premiers temps C'est pas la vie qu'on me promettait Cigale a chanté trop d'étés Maintenant subit comme Prométhée J'ai découvert le feu Je pensais que j'aurais plus jamais froid Mais je fais que perdre au jeu Où t'es plus à l'aise à l'étroit L'ego bouffe le cœur Un peu comme l'alcool bouffe le foie Mais l'histoire prouve que Le cœur repousse autant de fois Quand t'es amoureux Sans savoir donner l'amour T'es pas seulement le bourreau T'es aussi le condamné à mort Faudrait apprendre à se taire Quand on a peur du silence A attendre un instant Avant d'à cœur perdu se lancer On a tous un grain Mais on fait tout pour s'en cacher Puis un jour quelqu'un nous ouvre en grand Et trouve la perle pour s'engager Parfois c'est court la vie à deux Son cœur a pris une autre voie Mais quand l'Amour dit adieu Le Bonheur dit au revoir Alors que j'encaisse, je m'entête Je me goure et j'accélère Debout les tripes à l'air Je m'en fous, j'ai fait tout ce qu'il fallait Alors j'encaisse, je m'entête Je me goure et j'accélère Debout les tripes à l'air Bientôt sorti d'affaire J'ai dit j'encaisse, je m'entête Je me goure et j'accélère Debout les tripes à l'air Bientôt sorti d'affaire