Point de départ

Point de départ Gare d’Austerlitz La Seine, le métro, les clochards intempestifs Porte de sortie d’un arrondissement mystique La nuit matière à couche-tard introspectif Baroudeur à deux roues loubard contemplatif Gauche, droite, maintenant esquive Velibjackin’ près d’Bastille N’aie pas peur, sors d’ta torpeur l’ambiance est festive Paris, Paris la Grande, Paris la fille agressive Catin démaquillée défigurée par la tise Rongée par sa propre bêtise en proie à des crises de démence Si tu crois à la bonne prise, débranche Car ça finira en invectives, qu’est-ce tu veux que je te dise Sur le sol tu gis c’était pas loin pour que t’agonises Et tout les cons sont alcoolisés Entre dans l’arène t’as des michetonneuses et des taz Tu cherches une terre de décadence bah mec t’es vi-ser C’est la constante hystérie, la détestation cordiale, le mépris J’suis plus d’humeur comme le motard dans l’intempérie J’bombarde en fauchant les connards en Fred Pery Qui périssent les corps s’entassent devant la mairie d’Paris Merde ! Moi aussi mon esprit débloque J’ai l’insulte à la bouche mais je ferai pas le coq Je n’ai pas que ça à foutre, je trace ma route Il faut raison garder dans cette putain d’époque Bienvenue dans la ville lumière Une ruche, une immense fourmilière Poudrière de Anvers à Denfert Sale délire le métro c’est l’enfer Montée d’adrénaline ou gamberge Soit tu rumines ou tu fais d'la merde Dans le second cas tu t’essouffles vite Et finis par mettre genou à terre Point de départ Paris, paradis des mecs complètement barrés Point de départ Paname, capitale des gens carrément tarés Point de départ Paris, paradis des mecs complètement barrés Point de départ Paname, capitale des gens carrément tarés Survivance du passé, la démesure des monuments Procure indéniablement un sentiment enivrant La capitale c’est naturellement un gout pour l’outrance Un caractère disant nique ta race si t’es pas content Métropolitain, tramway, RER Mégapole saturée, grandes artères Pas d’chances c’est le plus rade de ton père Car un plus fortuné a eu du flair Sans fric ici la partie est du-per Comment veux-tu que la magie s’opère Nuits d’ivresse pour ceux qui pèsent ou galèrent A la fin à l’évidence on termine so-per J’fais des cauchemars affreux à base d’armes à feu Où scènes de lynchage et mass shooting sont routine Parmi une zone urbaine où la bête humaine prédomine Extermine en surgissant des abîmes Puis braque un putain de brelique sur ton front et bim Soit tu te terres, soit tu la fermes Soit on te supprime dans la seconde Sans logique, telle une saloperie de moustique qui rode Lutte à mort générale qui s’amorce dans les couloirs du trom Les plus dingues se replient dans les catacombes Les schlagues patrouillent kalash en main à la Rotonde Plus rien n’est sous contrôle Paris est sous le bombe Barillet plein sous le menton j’dis adieu à ce monde Et me réveille dans la seconde Le temps fuit, l’hiver arrive à pas de géants Je suis pas grand ient-cli du mauvais temps Les incivilités sont en vente libre Violence intériorisée, stress, crachat quasi autorisés En pleine face, tout ça me dépasse et ça m’écrase Toute cette négativité néfaste Qui agit sur nos esprits embrumés dans la masse Bienvenue dans la ville lumière Une ruche, une immense fourmilière Poudrière de Anvers à Denfert Sale délire le métro c’est l’enfer Montée d’adrénaline ou gamberge Soit tu rumines ou tu fais d'la merde Dans le second cas tu t’essouffles vite Et finis par mettre genou à terre Point de départ Paris, paradis des mecs complètement barrés Point de départ Paname, capitale des gens carrément tarés Point de départ Paris, paradis des mecs complètement barrés Point de départ Paname, capitale des gens carrément tarés