Cessez Le Feu

Si l'bonheur a pris mon phone, frère, qu'il m'appelle La musique adoucit les moeurs, boy, qu'elle m'apaise Ce qu'on veut c'est la paix, frère, dans nos terres, pas leurs guerres Du coup nos adversaires veulent qu'on se taise L'ange de la mort, lui, ne passe pas de coups de fils Pour être rongé par les vers, akhi, y a pas de profil C'est bientôt la fin donc je me fais pas trop de films J'veux pas griller comme les cigares que les patrons fument Y'a des orphelins, des veuves pour des histoires de frontière C'est avec des missiles que les chefs d'état font taire Les prières des victimes qu'elles prononcent une fois le front à terre Sachant que la patience et la réussite font pair J'me fais chier comme un gosse dans une galerie d'art Et j'ai l'impression qu'on me l'a mise comme un afro-cainri d'Harlem Je mettrais bien la boulette comme devant un feu orange Je gagnerais bien quelques sous histoire de faire plaiz' un peu aux rent-p's Des fois, j'aimerais être quelqu'un d'autre J'aimerais être un pieux qui se contente d'eau et quelques dattes (Je te jure) Ma vie m'fait peur, j'sais ce qu'il y a après la mort J'veux pas m'faire défoncer comme les cain-ris à Pearl Harbor Ici c'est pas les chats qui te-mon sur les gouttières Mais les petits cambrioleurs, j'les entends rire d'leur coup d'hier Je les ai même vus ser-po dans le Noctant Petite bouteille en plastique mais crois même pas que c'est de l'eau dedans Et ça c'est rien, y'a bien pire chez les filles du seize Certaines ont plus de conquêtes que les femmes qui vivent du sexe Il se passe trop de choses, heureusement je sais pas tout Mais je serais pas dans la merde si le Diable n'avait pas chié partout J'ai peur que mes actions soient celles des gens de l'enfer La clef du paradis se trouve pas dans un sac Lancel Lointaine est l'époque où les homos se maquaient en scred' Maintenant se galochent en ville avec des sappes arc-en-ciel Mais vas-y, bouge (Vas-y bouge), toutes ces pratiques ne sont pas saines Nos corps seront qu'un tas de cendres, la mort sera qu'un passerelle Ma mémoire s'est fait plomber par une armée de gros bédos Sans son stard-co, Sarko ressemble à un camé de Soweto J'ai la dalle d'un Haïtien qui cherche à se barrer de son ghetto Mais trouve aucune issue à part qu'il a raison d'être pauvre Car ceux qui se trouvent dans des palaces remercient peu, ne rendent pas grâce À leur Seigneur, sont des sales races, ils font tout pour que les liasses s'amassent Changer le monde est impossible comme taper le foot les os rompus Je désespère encore plus quand je vois que les frères sont corrompus Les tentations sont nocives mais on fait semblant de pas le savoir Quand l'Homme bâtit sa maison sur ses passions que sur son savoir Si l'bonheur a pris mon phone, frère, qu'il m'appelle La musique adoucit les moeurs, boy, qu'elle m'apaise Ce qu'on veut c'est la paix, frère, dans nos terres, pas leurs guerres Du coup nos adversaires veulent qu'on se taise L'ange de la mort, lui, ne passe pas de coups de fils Pour être rongé par les vers, akhi, y a pas de profil C'est bientôt la fin donc je me fais pas trop de films J'veux pas griller comme les cigares que les patrons fument Y'a des orphelins, des veuves pour des histoires de frontière C'est avec des missiles que les chefs d'état font taire Les prières des victimes qu'elles prononcent une fois le front à terre Sachant que la patience et la réussite font pair A mon avis, je serai pas trop regretté quand je m'en irai Tout comme les violeurs à la Guy-Georges ou Fourniret Poto, ça part en litres, dans le ghetto les parents flippent Les parrains se tuent pour le titre, moi j'vadrouille sur quelques sites Hé, ça c'est du lourd, ça ressemble à oim et mon petit reuf Bientôt, je serai banalisé comme les tournois de la Coupe d'Europe Renoi, on nous a dit "Demeurez dans ces taudis Où la lumière a dormi", l'obscurité nous a tout dit Tendu quand on avance pour rentrer, c'est sous défonce Go quer-ni le voisin d'en face pour éviter les dé-con ou quoi Je m'ennuie dans ce monde, je me rabats ça fait des semaines Qu'on en parle, ça fait des oi-ms, viens pas me voir quand je suis dans ce mode Putain, à part les vrais, les Marega, les reufrès H24, ça roule sans freins, quelquefois j'ai des regrets Akhi, un passé d'esclave avec un futur d'athlète Ma life c'est descente aux Enfers avec un bobsleigh Si l'bonheur a pris mon phone, frère, qu'il m'appelle La musique adoucit les moeurs, boy, qu'elle m'apaise Ce qu'on veut c'est la paix, frère, dans nos terres, pas leurs guerres Du coup nos adversaires veulent qu'on se taise