Lyrics:
J'ai mes chaussettes Qui font trempette J'ai des frissons Mes pieds sont des glaçons Et dans la brume J'attrape un rhume Combien d'garçons sont-ils morts de cette façon Mais pourquoi ? Mais pourquoi ? Ninon ? Pourquoi m'avoir donné rendez-vous sous la pluie Petite aux yeux si doux trésor que j'aime Tout seul comme un idiot j'attends et je m'ennuie Et je me pose aussi plus d'un problème Pourtant on s'est connu par une belle nuit Dans tout le casino c'était la fête Puisque tu m'as dit oui tout en baissant la tête Pourquoi m'avoir donné rendez-vous sous la pluie ?
La cane De Jeanne Est morte au gui l'an neuf Elle avait fait la veille Merveille Un œuf La cane De Jeanne Est morte d'avoir fait Du moins on le présume Un rhume Mauvais La cane De Jeanne Est morte sur son œuf Et dans son beau costume De plumes Tout neuf La cane De Jeanne Ne laissant pas de veuf C'est nous autres qui eûmes Les plumes Et l'œuf Tous, toutes Sans doute Garderons longtemps le Souvenir de la cane De Jeanne Morbleu
La cane De Jeanne Est morte au gui l'an neuf Elle avait fait la veille Merveille Un œuf La cane De Jeanne Est morte d'avoir fait Du moins on le présume Un rhume Mauvais La cane De Jeanne Est morte sur son œuf Et dans son beau costume De plumes Tout neuf La cane De Jeanne Ne laissant pas de veuf C'est nous autres qui eûmes Les plumes Et l'œuf Tous, toutes Sans doute Garderons longtemps le Souvenir de la cane De Jeanne Morbleu
Avec le temps, avec le temps, va, tout s'en va Même les plus chouettes souvenirs Ça t'a une de ces gueules À la galerie "J'farfouille" dans les rayons de la mort Le samedi soir quand la tendresse s'en va toute seule Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va L'autre à qui l'on croyait, pour un rhume, pour un rien L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous Devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens Avec le temps, avec le temps, va Tout s'en va On oublie les passions et l'on oublie les voix Qui vous disaient tout bas, les mots des pauvres gens "Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid" Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va et l'on se sent blanchi Comme un cheval fourbu et l'on se sent glacé Dans un lit de hasard et l'on se sent tout seul Peut-être, mais peinard Et l'on se sent floué par les années perdues Alors vraiment, avec le temps On n'aime plus
Dans la rue des rhumes... rue des rhumes On s’ennuie rue des rhumes On se promène ses nuits Jusqu’aux heures où s’allume Un ver luisant et puis On manque de reflex On rêve d’ice cream On remange un Kleenex Au bar de la narine On n’est pas enrhumé C’est la vie qui enrhume Peut-être trop aimer C’est trop chercher la Lune Dans la rue des rhumes.... rue des rhumes Rue des rhumes on y va La paume sur le nez Chalouper ses javas Ses bandes dessinées On cherche sa mémoire On y trouve des mots C’est la rue « Va t’ fair’ voir » Chez les otorhinos C’est pas le bout du monde Just’ au fond du costume Pil’ au clair de ta brune C’est une rue sans toi Où on vit côte à côte Rien qu’un mouchoir de soie Dans la poche d’un autre Une rue un peu folle Où la mer se consume Croquant au fond d’un bol Un vieux croissant de Lune Dans la rue des rhumes.... rue des rhumes Dans la rue des rhumes... rue des rhumes Dans la rue des rhumes... rue des rhumes Dans la rue des rhumes... rue des rhumes
J'ai mes chaussettes Qui font trempette J'ai des frissons Mes pieds sont des glaçons Et dans la brume J'attrape un rhume Combien d'garçons sont-ils morts de cette façon Mais pourquoi ? Mais pourquoi ? Ninon ? Pourquoi m'avoir donné rendez-vous sous la pluie Petite aux yeux si doux trésor que j'aime Tout seul comme un idiot j'attends et je m'ennuie Et je me pose aussi plus d'un problème Pourtant on s'est connu par une belle nuit Dans tout le casino c'était la fête Puisque tu m'as dit oui tout en baissant la tête Pourquoi m'avoir donné rendez-vous sous la pluie ?
Quand j'ai couru chanter ma p'tite chanson pour Marinette La belle, la traîtresse était allée à l'opéra Avec ma p'tite chanson, j'avais l'air d'un con, ma mère Avec ma p'tite chanson, j'avais l'air d'un con Quand j'ai couru porter mon pot d'moutarde à Marinette La belle, la traîtresse avait déjà fini d'dîner Avec mon petit pot, j'avais l'air d'un con, ma mère Avec mon petit pot, j'avais l'air d'un con Quand j'offris pour étrenne une bicyclette à Marinette La belle, la traîtresse avait acheté une auto Avec mon p'tit vélo, j'avais l'air d'un con, ma mère Avec mon p'tit vélo, j'avais l'air d'un con Quand j'ai couru tout chose au rendez-vous de Marinette La bell' disait "j't'adore" à un sale type qui l'embrassait Avec mon bouquet d'fleurs, j'avais l'air d'un con, ma mère Avec mon bouquet d'fleurs, j'avais l'air d'un con Quand j'ai couru brûler la p'tite cervelle à Marinette La belle était déjà morte d'un rhume mal placé Avec mon revolver, j'avais l'air d'un con, ma mère Avec mon revolver, j'avais l'air d'un con Quand j'ai couru lugubre à l'enterrement de Marinette La belle, la traîtresse était déjà ressuscitée Avec ma p'tite couronne, j'avais l'air d'un con, ma mère Avec ma p'tite couronne, j'avais l'air d'un con
Les jours de repassage Dans la maison qui dort La bonne n'est pas sage Mais on la garde encore On l'a trouvée hier soir Derrière la porte de bois Avec une passoire, se donnant de la joie La barbe de grand-père A tout remis en ordre Mais la bonne en colère a bien failli le mordre Il pleut sur les ardoises Il pleut sur la basse-cour Il pleut sur les framboises Il pleut sur mon amour Je me cache sous la table Le chat me griffe un peu Ce tigre est indomptable Et joue avec le feu Les pantoufles de grand-mère Sont mortes avant la nuit Dormons dans ma chaumière Dormez, dormons sans bruit Berceau berçant des violes Un ange s'est caché Dans le placard aux fioles Où l'on me tient couché Remède pour le rhume Remède pour le coeur Remède pour la brume Remède pour le malheur La revanche des orages A fait de la maison Un tendre paysage Pour les petits garçons Qui brûlent d'impatience Deux jours avant Noël Et, sans aucune méfiance Acceptent tout, pêle-mêle La vie, la mort, les squares Et les trains électriques Les larmes dans les gares Guignol et les coups de triques Les becs d'acétylène Aux enfants assistés Et le sourire d'Hélène Par un beau soir d'été Donnez-moi quatre planches Pour me faire un cercueil Il est tombé de la branche Le gentil écureuil Je n'ai pas aimé ma mère Je n'ai pas aimé mon sort Je n'ai pas aimé la guerre Je n'ai pas aimé la mort Je n'ai jamais su dire Pourquoi j'étais distrait Je n'ai pas su sourire A tel ou tel attrait J'étais seul sur les routes Sans dire ni oui ni non Mon âme s'est dissoute Poussière était mon nom
ça m’épate Comme je suis ravie Mais dans ma tête, dans ma tête je crie, dans ma tête je crie, T’as bien ruiné ma vie Casse-toi la gueule Ecrase-toi le doigt Chope toi un rhume Une bonne crise de foie Pète-toi le fémur Oublie de fermer le gaz Réveille-toi en pleine nuit J’espère que tu es naze J’espère que tu es naze Et comment elle va C’est toujours la même Tu l’as volé une nuit Drôle de vie quand même Fais–toi plaquer mon vieux Et la prostate fait mal ?
J'fume, fume, fume, mais mon nom c'pas Bob Marley Y'a d'la brume, brume, brume, j'passe en quatre roues faire des whelley J'ai l'rhume, rhume, rhume, c'pas pass j'ai trop faite d'dope bébé Je suis légume, tension tasse toé j'vais toute flamber J'fume, fume, fume, mais mon nom c'pas Bob Marley Y'a d'la brume, brume, brume, j'passe en quatre roues faire des whelley J'ai l'rhume, rhume, rhume, c'pas pass j'ai trop faite d'dope bébé Je suis légume, tension tasse toi j'vais te flamber Oui je suis de retour j'espère que j'prendrai pas d'd'étour Fait au moins une vingtaine fois que je fais demi-tour Dans rue partout y'a des vautours, c'est eux qui scrappent ta belle cour Ici non aucun retour, je suis bourr..é!
J’ai l’rhume des foins, j’fais d’l’allergie J’peux plus m’rouler dans la prairie J’passe mon énergie dans l’éco-technologie Et j’empreinte carbone à crédit J’ai l’rhume des foins, j’fais d’l’allergie J’peux plus m’rouler dans la prairie Pourtant quand j’étais tout petit J’cueillais des fleurs et r’gardais les fourmis A qui la faute si même la nature Ne veut plus d’nous c’est pas moi j’vous jure J’ai fait du tri dans mes ordures Et j’ai même changé de voiture !
Je me pendrai, sûrement Le lendemain de la sortie du son J'réfléchis à l'exécution Ce sera ma dernière mission J'prendrai la chaîne Qui m'est attachée à vous Celle que tu m'as mise au cou Avant de vous dire Saluuu J'rejoins la lune Plus d'rhume Plus de prises de tête sans cesse Saluuu J'rejoins la lune Plus d'rhume Plus de prises de tête sans cesse Plus de prises de tête sans cesse Plus de prises de tête sans cesse (Ohh yeah) C'est moi qui choisis C'est moi qui choisis la vie (Ohh yeah) Faudrait que j'agisse Faudrait que je puisse, au plus profond de moi Faudrait que j'agisse Faudrait que je puisse, au plus profond de moi C'est moi qui choisis C'est moi qui choisis la vie
Aujourd'hui je suis malade Je tousse et je reste au lit J'ai un rhume et je suis maussade Je suis balade et c'est très grave! Aujourd'hui je suis malade J'ai le nez congestionné Je ne peux plus respirer Je suis balade et c'est très grave!
Durant des années, Une troupe de pirates interstellaires A voyagé à travers les galaxies Partant à la recherche D'un artéfact perdu par les terriens Cet artéfact apportant courage et force À quiconque le détient N'est rien d'autre qu'un rhume merveilleux Connu sous le nom De rhume de Barbe-Noire They wanted their heritage Tryin' to kill humans To get their precious flask 'Came the head of the siege Arriving here to get drunk Needed rhum for their sons Wanted sacred God's gift Stolen by humans dorks The interstellar funky pirates of the sea They're trying back to reclaim their legacy Trying to protect rhum But we find a better word Able to finish the war Just set the fucking sound on Please pirates listen to us Play this funky rhythm Hanging rhum together You ears should' forever Après des mois de batailles incessantes Pirates et Terriens ont trouvés terrain d'entente Les pirates pourraient repartir dans l'espace À conditions que les humains gardent le rhum Pour le moment The interstellar funky pirates of the sea They're trying back to reclaim their legacy
Bonbonne de beuh dans l'fute j'vais faire un tour de magie dans l'bat J'vendais mes calos dans la cour Depuis tout petit j'suis dans l'baye Elles veulent se marier mais j'dois vesqui les civils à patte J'ai jamais crié au secours j'suis dans ma bulle quand j'suis khabat Toujours la même équipe depuis l'bac à sable j'sais pas si tu vois Faut q'tu rince en liquide ou j'te fais planer comme la sativa Aller retour j'suis la sentinelle Ca tu la snif par contre ça t'inhale Réveiller pour le biff ça fait des années qu'on est matinale J'me suis réveillé dans la hess J'suis béton dans la rue Besoin d'la dose et ton adresse Pour venir soigner ton rhume Pourquoi je n'suis pas comme les autres? J'me demande c'que l'avenir me réserve Lorsque maman a perdu les eaux Un petit ange perdit ses ailes J'me suis réveillé dans la hess J'suis béton dans la rue Besoin d'la dose et ton adresse Pour venir soigner ton rhume Pourquoi je n'suis pas comme les autres?
J'aurais aimé courir avec toi dans les champs Me rouler dans les herbes fraîchement coupées M'enivrer de tous les parfums de ce nouveau printemps Ne t'avoir que pour moi au beau milieu des graminées Mais cette année encore je passerai à côté De ce foutu mois de juin J'en ai marre du rhume des foins Cette année encore je resterai enfermé J'attendrai le crachin En m'disant vivement la Toussaint J'en ai marre qu'on s'aime bien Le soir dans mon terrier parfois je me mets à rêver Du jour où j'pourrai t'emmener batifoler dans les garennes cvant même que les digitales ne s'décident à faner Dans le creux de ton oreille j'éternuerai que je t'aime Mais cette année encore je passerai à côté De ce foutu mois de juin J'en ai marre du rhume des foins Cette année encore je resterai enfermé J'attendrai le crachin En m'disant vivement la Toussaint J'en ai marre qu'on s'aime bien J'n'irai pas me risquer dans ces contrées hostiles Loin des nuées de pollen, moi je reste à Paname Respirer l'air frais exempt de poisons volatiles c noyer mon désespoir devant la finale Dames Cette année encore je passerai à côté De ce foutu mois de juin J'en ai marre du rhume des foins Cette année encore je resterai enfermé J'attendrai le crachin En m'disant vivement la Toussaint J'en ai marre qu'on s'aime bien
Par les extrémités ta chaleur s’échappe À chaque fois t’attrapes froid Dans le dos Comme un rhume de cerveau Qui t’empêche de respirer par le nez Ton humain va nu-pieds, à gauche, à droite La bonne vieille mauvaise foi Dans le cœur J’avoue j’ai peur des soirs qu’ils nous dépassent Les haïsseurs de l’espace Libre
Premier couplet imminent J'découpe le 16 maintenant Toujours ensemble, important Réservé pas très voyant Trop fragile, évident Trop débile pas pédant Pas de bling bling comme mon gars Montre casio pétété Life entière pétété Chaque été dans la Dacia Crêpe rhume banane Pas d'argent pour Cannes Quoicoubeh c'est gênant Je déteste les enfants J'ai une voix éclaté J'laisse mon reuf chanter
Ma chérie, sois forte, Je vois déjà la porte… Du paradis (ou du canapé)… Je crois que je vais trépasser ! C’est la grippe fatale, je suis à l’agonie, Un rhume banal ? Non, c’est la maladie ! Je suis un guerrier, mais là je me rends… Prépare les mouchoirs… c’est mon dernier instant !
On ne vit plus que dans l'amertume, Mais petit à petit, on s'habitue. Mais si toi, tu nous refiles ton rhume Et que tous ensemble on éternue, Ca fera un orage du tonnerre. Ca fera la pluie, des enrhumés. Beaucoup voudront quitter la Terre.
La léthargie de la vie en bas dans les ravines Le pic au loin m'attire c'est celui qui culmine Dans mon chalet enneigé la rage qui fulmine En huis clos enfumé je me repasse le film qui me mine Je retourne pisser avant que je puisse me décider A m'en aller à quitter la cité ma douce vallée La vallée s'enfume Elle m'apporte des rhumes S'envoler comme une plume Loin de ces airs qui m'importunent Je vole dans le vent ascendant Je m'envole en direction du mont Une pensée pour ma descendance On n'est pas fait pour s'entendre Tout juste bon à en subir la sentence La philosophie de la vie s'enrhume par les racines A rester sur le même tapis mouillé elle capillarise La vie te met au tapis si on s'enracine Comparaison métaphorique avec la routine Si elle devient répétitive elle peut devenir assassine Guérison philosophique Changer de tapis de train de vie Changer d'avis vis-à-vis de ce qu'on a appris L'apprentissage est réciproque La réciprocité n'est pas égale L'égalité est inégale L'inégalité sociétale La sociabilité l'idéal L'idéalité dans l'encéphale La vallée s'enfume Elle m'apporte des rhumes S'envoler comme une plume Loin de ces airs qui m'importunent Je vole dans le vent ascendant Je m'envole en direction du mont Une pensée pour ma descendance On n'est pas fait pour s'entendre Tout juste bon à en subir la sentence
Marinette avait un nez, aussi poilu qu’une araignée Quand Marinette avait un rhume ses poils devenaient tous frisés... Marinette, Marie-Marinette Marinette cheveux frisés Elle n’avait pas de souliers, y’en avaient pas pour la chausser des pieds palmés, des orteils noirs On la nommait pattes de canard Marinette d’où viens-tu, avec tes orteils pointus?
Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va On oublie le visage, et l'on oublie la voix Le cœur, quand ça bat plus C'est pas la peine d'aller chercher plus loin Faut laisser faire, et c'est très bien Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie L'autre qu'on devinait au détour d'un regard Entre les mots, entre les lignes et sous le fard D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit Avec le temps, tout s'évanouit Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va Même les plus chouettes souvenirs, ça, t'as une de ces gueules À la galerie, j'farfouille dans les rayons d'la mort Le samedi soir quand la tendresse s'en va toute seule Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va L'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous Devant quoi, l'on s'traînait comme traînent les chiens Avec le temps, va, tout va bien Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va On oublie les passions et l'on oublie les voix Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard Et l'on se sent tout seul peut-être, mais peinard Et l'on se sent floué par les années perdues Alors vraiment Avec le temps on n'aime plus
Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va On oublie le visage et l'on oublie la voix Le cœur, quand ça bat plus C'est pas la peine d'aller chercher plus loin Faut laisser faire et c'est très bien Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie L'autre qu'on devinait au détour d'un regard Entre les mots, entre les lignes et sous le fard D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit Avec le temps tout s'évanouit Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va Même les plus chouettes souvenirs, ça, t'as une de ces gueules À la galerie, j'farfouille dans les rayons d'la mort Le samedi soir quand la tendresse s'en va toute seule Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va L'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous Devant quoi, l'on s'traînait comme traînent les chiens Avec le temps, va, tout va bien Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va On oublie les passions et l'on oublie les voix Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid Avec le temps Avec le temps, va, tout s'en va Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard Et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard Et l'on se sent floué par les années perdues, alors vraiment Avec le temps on n'aime plus
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