Lyrics:
LE LONG DU QUAI
Sully Prudhomme
Le long du Quai, les grands vaisseaux
Que la houle incline en silence
Ne prennent pas garde aux berceaux
Que la main
IDYLLE MUETTE
Sully Prudhomme
À Madame Isabelle Lafenestre.
Naïs, vierge blonde à l'oeil noir,
Au bord du fleuve agenouillée,
Y mire sa bouche
SOUPIR
Sully Prudhomme
Ne jamais la voir ni l'entendre,
Ne jamais tout haut la nommer,
Mais, fidèle, toujours l'attendre,
Toujours l'aimer.
Ouvrir
SOUPIR
Sully Prudhomme
Ne jamais la voir ni l'entendre,
Ne jamais tout haut la nommer,
Mais, fidèle, toujours l'attendre,
Toujours l'aimer.
Ouvrir
LES STALACTITES
Sully Prudhomme
J'aime les grottes où la torche
Ensanglante une épaisse nuit,
Où l'écho fait, de porche en porche,
Un grand soupir
Prud'homme quel souffle ! Prud'homme ?... C'est Jean CARDON un champion !
Valse ou java saxo copain tango chinois j' marche au béguin
qu'est-c' que ça fout
SUR UN ALBUM
Sully Prudhomme
Elle était blanche, cette page,
Mieux valait la laisser ainsi
Du plus innocent griffonnage
Son état vierge est
AU BORD DE L'EAU
Sully Prudhomme
S'asseoir tous deux au bord d'un flot qui passe,
Le voir passer
Tous deux, s'il glisse un nuage en l'espace,
Le
LE VASE BRISÉ
Sully Prudhomme
À Albert Decrais
Le vase où meurt cette verveine
D'un coup d'éventail fut fêlé
Le coup dut l'effleurer à peine :
PRIÈRE AU PRINTEMPS
Sully Prudhomme
Toi qui fleuris ce que tu touches,
Qui, dans les bois, aux vieilles souches
Rends la vigueur,
Le sourire
SILENCE ET NUIT DES BOIS
Sully Prudhomme
Il est plus d'un silence, il est plus d'une nuit,
Car chaque solitude a son propre mystère :
Les bois ont
TROP TARD
Sonnet
Sully Prudhomme
Nature, accomplis-tu tes oeuvres au hasard,
Sans raisonnable loi ni prévoyant génie ?
Ou bien m'as-tu donné par
ENFANTILLAGE
Sully Prudhomme
Madame, vous étiez petite,
J'avais douze ans
Vous oubliez vos courtisans
Bien vite !
Je ne voyais que vous au jeu
LE MONDE À NU
Sully Prudhomme
Entouré de flacons, d'étranges serpentins,
De fourneaux, de matras aux encolures torses,
Le chimiste, sondant les
LE VASE BRISÉ
Sully Prudhomme
À Albert Decrais
Le vase où meurt cette verveine
D'un coup d'éventail fut fêlé
Le coup dut l'effleurer à peine :
LES CHAÎNES
Sully Prudhomme
J'ai voulu tout aimer, et je suis malheureux,
Car j'ai de mes tourments multiplié les causes
D'innombrables liens
AU BORD DE L'EAU
Sully Prudhomme
S'asseoir tous deux au bord d'un flot qui passe,
Le voir passer
Tous deux, s'il glisse un nuage en l'espace,
Le
SUR L'EAU
Sully Prudhomme
Je n'entends que le bruit de la rive et de l'eau,
Le chagrin résigné d'une source qui pleure
Ou d'un rocher qui verse une
mon vague à l’âme
Je suis le conservateur
Du musette qui prend le cœur
Dès que j’entends Emile Prud’homme
Qui met toute la gomme
Si tu te sens concerné
que la mer se souvient.
Quand les vaisseaux de la royale
Hissaient en haut le pavillon
De Fort Prudhomme à Lauderdale
C'était la folie des violons
La
à ses enfants
Prud’homme viseur ou Muréna
La passion la fougu’ et la joie
Marceau Baselli Azzola
Quelques seigneurs pour un seul roi
Amour lampions et
LA VOIE LACTÉE
Sully Prudhomme
Aux étoiles j'ai dit un soir :
Vous ne paraissez pas heureuses
Vos lueurs, dans l'infini noir,
Ont des tendresses
CE QUI DURE
Sully Prudhomme
Le présent se fait vide et triste,
Ô mon amie, autour de nous
Combien peu de passé subsiste !
Et ceux qui restent
LE GALOP
Sully Prudhomme
Agite, bon cheval, ta crinière fuyante
Que l'air autour de nous se remplisse de voix !
Que j'entende craquer sous ta corne
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